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Courrier Touristique Japon
Numéro de printemps -
Mars 2024
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Famtrip sur l’île de Shikoku
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Le temps file : voilà tout juste un an que nous avons organisé notre premier éductour «
aussi durable que possible », au Japon. Depuis, nous avons partagé un certain nombre de coups de cœur avec vous, mais impossible de faire l’impasse sur cette expérience !
Tout d’abord, un voyage durable, ça commence par la valise : un minimum de vêtements, un savon et un shampoing solides, des baguettes JNTO réutilisables pour tous. Poids total au départ : 8 kg ! Qui dit mieux ? Et bien sûr, les gourdes à eau achetées et offertes aux participants, une fois au Japon.
Sur place, impossible de vous décrire le programme par le menu, mais nous avons principalement visité le nord-est de Shikoku, incluant bien sûr la visite de Kamikatsu (au sud de Tokushima), « capitale » du zéro déchet au Japon, après avoir effectué un stop sur l’île d’Awaji, pour finir par un saut sur les îles de Teshima puis Shodoshima, avant de rejoindre Tokyo – en train, bien sûr !
Hélas, le format-même du famtrip ne permet pas de mettre en application ce à quoi nous aspirons : voyager loin moins souvent mais plus longtemps. En d’autres termes, la case « slow tourism » peut difficilement être cochée en éductour. De même, impossible de se rendre au Japon en vélo… Nous avons donc pris l’avion (vols directs, néanmoins) et espérons que les futurs visiteurs privilégieront un beau et long séjour dans l’Archipel plutôt que de multiples voyages « éclairs ». Mais nous ne sommes pas là pour jeter la pierre, juste lancer quelques idées.
Parmi lesquelles… Vivre des expériences aussi variées qu’authentiques : slow tourisme dans un centre de yoga et de méditation Zen (Zenbo Seinei), déjeuner avec visite de plantations bio (Awaji Nature Lab & Resort), marche entre deux temples du Pèlerinage des 88 temples, visite du Kamikatsu Zero Waste Center (avec dégustation de thés « Awa bancha ») et son hotel « Why », balade à vélo dans les ruelles et le long de la rivière dans la petite ville de Mima, etc.
Le durable, c’est également la préservation des traditions, illustrée entre autres par la visite d’une fabrique de sauce soja à Shodoshima (fûts en bois et cordes, savoir-faire artisanal, slow process), les rizières en terrasses régénérées par les résidents (Teshima), et la fabrication de brioche à la patate (si, si !) avec des agriculteurs, dans les montagnes près de Mima.
Sans parler de quelques incontournables tels que la visite du sanctuaire « Konpira-san » à Kotohira ou encore du très beau jardin Ritsurin à Takamatsu. Dans un style résolument contemporain, la Yokoo House et le Teshima Art Museum, sur l’île éponyme, nous ont enchantés – pour ne pas dire laissés bouche bée ! Tandis que le musée-jardin d’Isamu Noguchi nous a laissés interrogatifs…
Hors des sentiers battus la plupart du temps, nous avons apprécié les montagnes, les rivières, le rythme paisible des villages ruraux, nous ressourcer en fin de journée dans un onsen, et bien sûr : gouter à la cuisine locale, authentique et de saison dans les ryokan.
C’était un premier essai, nous savons que tout n’était pas parfait côté durable/responsable, mais nous ne comptons pas nous arrêter en si bon chemin.
Article rédigé par Charlotte de l’équipe du JNTO
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Les questions concrètes émergeant pour cet événement d’envergure, nous abordons ce thème même s’il s’agit d’un événement de 2025.
Pour mémoire l’Exposition Universelle durera 184 jours, du 13 avril au 13 octobre 2025, et se tiendra sur 155 hectares à Yumeshima, Osaka. C’est la seconde fois qu’Osaka accueille l’Expo : la première, en 1970, avait été l’occasion pour l’artiste Taro Okamoto de créer la Tour du Soleil.
Thème : Concevoir la société du futur, imaginer notre vie de demain.
160 pays représentés, 28 millions de visiteurs attendus.
A ce jour, les informations sur l’acquisition des billets sont limitées. Il est possible d’acheter des tickets numériques pour les individuels sur le site officiel ou via des agences, mais celles-ci manquent encore d’informations.
Informations sur le Pavillon de la France
Site officiel
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Extension de la ligne Hokuriku Shinkansen*
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Le 16 mars, la ligne Hokuriku Shinkansen a été étendue de Kanazawa au port de Tsuruga, via Fukui qui sera rejointe en moins de 3h depuis Tokyo.
Pour mémoire, le Hokuriku comprend les préfectures de Ishikawa, Fukui, Niigata et Toyama. Ces préfectures possèdent de nombreux atouts touristiques. Kanazawa est bien connue grâce à son jardin – le Kenrokuen, considéré comme l’un des trois plus beaux du Japon –, ses musées d’art contemporain, son artisanat (en particulier de la feuille d’or), sa vieille ville et ses geishas.
La préfecture de Fukui est méconnue et offre pourtant de merveilleuses visites comme le temple Eiheiji, des artisanats réputés comme la céramique d’Echizen, le papier washi ou le travail de la laque. Sans compter de nombreux sites naturels et pour les familles le Musée Préfectoral des Dinosaures !
Quant à Tsuruga, porteuse d’une longue histoire en raison de sa position stratégique, elle est connue pour son abondance de temples anciens, sa baie qui possède de très belles plages et une magnifique forêt de 16 000 pins.
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Shinkansen : équivalent de notre TGV |
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TOURISME DURABLE AU JAPON
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Le succès du Japon comme destination touristique se confirme et, dans ce contexte, la lutte contre le surtourisme et pour un tourisme durable est un véritable défi.
L’annonce des mesures prises par deux lieux emblématiques a été reprise par de nombreux media mais compte tenu de leur importance nous les rappelons ici.
1/ La ville de Kyoto a récemment annoncé l’interdiction aux touristes de la majeure partie du quartier de Gion, le quartier des geishas.
En effet certains touristes qualifiés de geisha-paparazzi, suivent ou/et prennent des photos sans consentement, ou touchent leur kimono. Les campagnes de sensibilisation et les panneaux demandant d’éviter ce type de comportements, et même les amendes n’ayant pas eu le succès escompté, cette interdiction sera mise en place dès avril.
Cette décision s’est imposée pour préserver l’authenticité du quartier, la vie des habitants et des personnes qui y travaillent et devrait permettre l’harmonie entre résidents et touristes d’autant que la rue principale Hanamikoji restera, elle, ouverte aux visiteurs.
2/ Par ailleurs, l’ascension du Mont Fuji devient payante (2000 yens soit environ 12 euros) et limitée à 4000 personnes par jour, ces nouvelles règles concernent la route la plus populaire : la route Yoshida.
【2024】Safety Measures for Climbing Mount Fuji | News | Official Web Site for Mt. Fuji Climbing
Ces mesures sont certes une contrainte mais elles sont devenues indispensables à la préservation de l’environnement et à un tourisme plus respectueux des populations locales.
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Notre actu web et réseaux sociaux
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Afin de répondre aux questions plus souvent posées par les professionnels comme par les particuliers, nous avons créé de nouvelles pages sur divers thèmes sur notre site Internet. Êtes-vous des voyageurs tatoués, en situation de handicap, LGBTQ+ ou avec restrictions alimentaires ? Cherchez-vous des destinations plus authentiques, loin de la foule ? Découvrez nos guides et nos conseils pour bien préparer votre séjour au Japon.
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Statistiques touristiques
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Nos partenaires professionnels sont bien placés pour le savoir : le tourisme entrant au Japon a bel et bien repris. Nous n’avons pas l’intention de vous inonder de statistiques – le site web dédié du JNTO vous sera bien plus utile -, mais nous ne pouvions pas ne pas partager cette nouvelle réjouissante : pour la première fois depuis la reprise du tourisme au Japon (pour ne pas dire depuis la crise de la covid-19), le nombre de visiteurs internationaux ayant visité le pays est plus important qu’en 2019 (année de référence « anté-covid-19 ») ! En effet, il y a eu plus de visiteurs au Japon en février 2024 qu’en février 2019, et c’est une première !
Au niveau mondial, d’abord : 2 788 000 visiteurs internationaux ont visité l’archipel en février 2024 vs. 2 604 322 en février 2024, soit une augmentation de 7,1%. Sans surprise, seules la Chine (-36,5%) et la Russie (-48,2%) restent très en négatif.
Au niveau de la France : 22 300 visiteurs se sont rendus au Japon en février 2024 vs. 17 397 en février 2019, soit une augmentation de 28,2%. Une belle progression ! En cumul sur les deux mois de janvier et février 2024, ce sont 36 700 Français qui ont visité le Japon vs. 32 717 en janvier-février 2019, soit une augmentation de 12.2% : très honorable.
Certes, le JNTO mène un certain nombre d’actions de promotion de sa destination, mais nous remercions tous les professionnels qui ont fait preuve (pour le moins) de persévérance face aux nombreuses difficultés rencontrées depuis la réouverture des frontières japonaises. Nous remercions également tous les visiteurs qui ont choisi notre destination pour leur voyage.
Nous espérons que la tendance se confirmera dans les mois à venir !
Toutes les statistiques du JNTO : Japan Tourism Statistics
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